Hans Theys est un philosophe du XXe siècle, agissant comme critique d’art et commissaire d'exposition pour apprendre plus sur la pratique artistique. Il a écrit des dizaines de livres sur l'art contemporain et a publié des centaines d’essais, d’interviews et de critiques dans des livres, des catalogues et des magazines. Toutes ses publications sont basées sur des collaborations et des conversations avec les artistes en question.

Cette plateforme a été créée par Evi Bert (Centrum Kunstarchieven Vlaanderen) en collaboration avec l'Académie royale des Beaux-Arts à Anvers (Groupe de Recherche ArchiVolt), M HKA, Anvers et Koen Van der Auwera. Nous remercions vivement Idris Sevenans (HOR) et Marc Ruyters (Hart Magazine).

Luc Deleu

Courtesy Luc Deleu, image: (c) M HKA
2 spiegels Skipper, 1973
Installation , 60 x 50 cm
2 mirrors

En 1973, Smits crée plusieurs motifs graphiques de papier peint et de miroir pour le thème nautique du café De Schipper (le marin) au centre-ville d’Anvers, dont l’intérieur était signé de Luc Deleu. Les projets colorés et hallucinatoires de Smits reflètent son approche alternative de la vie et du travail.

Pour George Smits, la création de formes d’art prosaïques pour un large public sert un objectif plus vaste que celui du seul monde de l’art bourgeois. L’intégrité extrême avec laquelle il a poursuivi ce but est le fil conducteur qui parcourt l’ensemble du corpus diversifié de son œuvre. Pilier de la scène underground anversoise, affilié au groupe Ercola, il préférait se décrire comme un beatnik.

En 1973, Smits crée plusieurs motifs graphiques de papier peint et de miroir pour le thème nautique du café De Schipper (le marin) au centre-ville d’Anvers, dont l’intérieur était signé de Luc Deleu. Les projets colorés et hallucinatoires de Smits reflètent son approche alternative de la vie et du travail.

En 1970, Smits a conçu des affiches, créé une installation lumineuse permanente et des projections liquides pour le Thalamus, un café bruxellois célèbre auprès des noctambules qu’il fréquentait et où il travaillait de temps à autre. Le Thalamus était aussi le lieu de prédilection de l’artiste et poétesse Sophie Podolski, dont Roberto Bolaño admirait profondément l’œuvre.